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Union Locale des Syndicats CGT de la Plateforme d'Orly

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20 février 2013

Tous ensemble dans l'action le 5 mars

DÉFENSE DES DROITS DES SALARIÉS DE L’AÉROPORT

ul orly

CONTRECARRER LES MAUVAIS COUPS DU 11 JANVIER

Tous ensemble dans l'action le 5 mars

 

Jadis référence sociale, l’aéroport d’Orly devient un terrain d’expérience pourle recul social.

Au travers les procédures d’appels d’offres et  de modifications de périmètres, certains employeurs jouent à la baisse sur les conditions de travail des salariés.

Les donneurs d’ordre font pression sur leurs sous traitants pour « réduire les couts » ,

Maintenant, ce sont les conditions sociales des salariés de toutes les entreprises, les grosses comme les petites, donneurs d’ordres comme sous traitants qui sont tirées vers le bas.

L’ « accord » du 11 janvier va aggraver cette politique

en donnant encore plus de facilités aux employeurs,

mobilité interne : volontaire ou forcée ?

Pour restructurer l’entreprise sans mettre un œuvre un plan social, l’accord organise la mobilité interne forcée, d’un site à l’autre, sans aucune limite garantie nationalement, pour le temps et la distance supplémentaire de trajet.

Aujourd’hui, dans beaucoup de situations, vous pouvez refuser un changement de poste ou de lieu de travail sans que cela ne puisse vous être reproché.

Demain, un accord d’entreprise peut autoriser votre employeur à vous muter sur un autre poste, à vous envoyer à l’autre bout de la France. Si vous refusez, vous serez licencié pour motif personnel.

QUEL ACCÈS À LA JUSTICE DEMAIN ?

Aujourd’hui, vous pouvez réclamer le paiement des heures supplémentaires non payées effectuées pendant les cinq dernières années.

Demain, vous ne pourrez plus les réclamer que sur une période de trois ans !

MAINTIEN DANS L’EMPLOI OU CHANTAGE ?

 Aujourd’hui, les salariés peuvent refuser de se voir appliquer une baisse de leur salaire ou la modification de leur temps de travail, même si un accord collectif le prévoit. Dans ce cas l’entreprise n’a pas le droit de licencier sauf si elle connaît des difficultés économiques importantes. Les salariés bénéficient alors de diverses garanties (plan de sauvegarde de l’emploi, reclassement…). De plus, ils peuvent contester le motif de leur licenciement devant un juge.

Demain, les salariés qui refusent l’application d’un accord collectif « maintien dans l’emploi» seront licenciés pour motif économique individuel sans ces garanties, et le motif du licenciement sera inattaquable !

On le voit, l'accord du 11 janvier cherche à inscrire dans la loi les dérives du patronat de la plate-forme pour mieux les aggraver.

 

Ensemble dans le syndicat, nous serons plus forts. Prenez contact pour vous syndiquer 

Nom : Prénom : Profession / Entreprise :

Adresse :

Téléphone : Courriel :

Union Locale CGT - ORLY FRET 865 - BATIMENT 290 – 94551 - ORLY AEROGARE CEDEX – France

TELEPHONE : 01 49 75 57  90  TELECOPIE : 01 49 75 57 91      COURRIEL : ulcgtorly@hubtelecom.net

http://plateformeorly.canalblog.com

Facebook : UL CGT Orly



 

 

 

 



 

 

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4 janvier 2013

Tous dans l’action jeudi 17 janvier 2013 !

haut2

 

 

Déclaration unitaire pour la marche départementale

contre les politiques d’austérité,

pour l’emploi et les salaires.

 

UNIONS DÉPARTEMENTALES CGT, SOLIDAIRES, FSU ET CFTC

vendredi 21 décembre 2012

 

La situation économique et sociale en France et en Europe ne cesse de se dégrader.

Les politiques d’austérité mises en œuvre par les gouvernements sur diktat des marchés financiers aggravent les conditions de vie et de travail des salariés, accroissent les inégalités et augmentent la pauvreté. Elles mènent à la récession dans beaucoup de pays et ne constituent en rien une solution pour sortir de la crise systémique.

Alors que le chômage explose, le MEDEF est à l’offensive et exerce une énorme pression pour exiger toujours plus de flexibilité et de précarité.

Lors des négociations interprofessionnelles dites « sécurisation de l’emploi », leur objectif est clairement la déstructuration du Code du travail, la remise en cause du CDI, le contournement des procédures de licenciement. C’est inacceptable !

Malgré l’échec de ces politiques, le gouvernement vient de décider d’accorder 20 milliards d’€ supplémentaires de crédit d’impôts aux entreprises sans contrepartie au nom de la compétitivité qui s’adosseront aux 10 milliards d’€ de baisse des dépenses publiques aux conséquences dévastatrices sur les services publics.

Au moment où le gouvernement fait le choix de revaloriser le SMIC de 3 centimes d’€ de l’heure, les patrons du CAC 40 auront perçu en moyenne, cette année, 4,2 millions d’€ de rémunérations annuelles (260 années de SMIC) !

Pour sortir de la crise et des logiques d’austérité, il y a nécessité de créer les conditions du développement de l’emploi, de l’augmentation des salaires, d’améliorer notre système de protection sociale, de développer les services publics et notre potentiel industriel. Il y a urgence à répartir autrement les richesses.

C’est ce que les salariés portent dans les nombreuses luttes actuelles. C’est le cas pour notre département autour des SANOFI, cheminots de VSG, ouvriers du livre, personnels de la santé, de l’éducation nationale et bien d’autres. D’autres choix sont possibles que l’austérité de gauche et les thèses patronales. Elles appellent un tout autre rapport de forces, une convergence des luttes entre salariés, chômeurs et retraités.

C’est ce que proposent les syndicats Cgt, FSU, Solidaires et CFTC du Val-de-Marne en appelant les salariés à participer massivement à une marche revendicative le 17 janvier prochain contre les politiques d’austérité, pour l’emploi et les salaires.

12 décembre 2012

Le bulletin de l'Union Locale

 

Les Brèves de l'Aéroport n°2 sont parue.

Bonne lecture.

Et merci de les faires connaîtres.

les_br_ves_de_l_a_roport_2

30 octobre 2012

La loi Diard, loi liberticide doit être abrogée

ul ory

La loi Diard, loi liberticide

doit être abrogée maintenant !

 

DÉCLARATION DES SYNDICATS ET SECTIONS SYNDICALES

DE L’UNION LOCALE CGT DE LA PLATE FORME D’ORLY

 

mercredi 8 août 2012

 

Le 1er Mars 2012, à l’Assemblée Nationale, en dépit de l’opposition du Sénat, Monsieur Eric Diard, député de la Droite Populaire faisait voter un des projets les plus rétrogrades et les plus liberticides en matière de droit du travail, tentant de limiter voir de disqualifier le droit de grève.

Cette loi instaurait un pseudo service garanti dans le secteur aérien. Selon son promoteur, elle avait pour objectif de : « Sauvegarder l’ordre public dans les aéroports, Améliorer l’information des passagers et renforcer le dialogue social »

Il apparaît évident que les intérêts des passagers constituent un leurre destiné à donner un vernis de service public à une loi dont le seul et unique objectif est antisocial.

Venant en plus de mesures d’information déjà rodées en cas de grève (Procédure appel des passagers (ROC à Air France et autres), la nouvelle loi n’apportera pas d’amélioration concrètes pour les passagers.

Elle ne lèvera pas les incertitudes et les inconvénients liés aux annulations de vols.

En revanche, le « dialogue social en sera fortement altéré.

Et une nouvelle fois, dans un contexte économique difficile appelant au rassemblement sur des objectifs constructifs, l’encadrement et la maitrise seront utilisés à contre emploi comme agents de recensement des futurs grévistes chargés en fait de dissuader les salariés d’avoir recours à leur droit de grève.

Il faut aussi mesurer dans les petites entreprises l’impact que peut avoir la déclaration de grève avant le conflit sur l’avenir professionnel des grévistes revendiqués.

Plus encore, dans les grandes entreprises liées au Transport Aérien, les Directions se saisissent de cette loi dans deux directions fortes :

- 1. Élargissement de l’application de la loi bien au-delà du périmètre de l’exploitation visé par le législateur (exemple Air France Commercial France). 
- 2. Lancement de lourdes sanctions contre des salariés considérés comme n’ayant pas respecté la loi (Exemple Corse)

Cette loi apparaît clairement comme un instrument à la disposition des employeurs pour tenter de dissuader les salariés de toute velléité de défense collective de leurs intérêts.

Pour le grand public, il s’agit de présenter les grévistes, non pas comme des défenseurs du droit des salariés mais comme de simples gêneurs sans aucune considération pour le contenu social des conflits et leurs réels enjeux.

Différentes actions sont organisées par notre organisation syndicale pour obtenir l’abrogation de la loi Diard qui porte directement atteinte au droit fondamental que représente le droit de grève pour les travailleurs et nous nous adressons directement au Président de la République nouvellement élu pour en faire une de ses priorités.

 

 

14 octobre 2012

Déclaration des syndicats CGT Ugict Air France -

ul_orly 

 

Déclaration des syndicats CGT

 Ugict Air France - Sictam Aéroports de Paris

 

La multiplication des "plans sociaux" annoncés par les actionnaires et dirigeants des groupes du CAC 40, ceux du transport aérien et autres entreprises cotées en bourse, vise à engager un bras de fer avec les salariés mais aussi avec la République.

 Au nom de la baisse du "coût" du travail et des "charges dites patronales", le chantage est clair. Soit les salariés et le gouvernement acceptent la réduction des effectifs, la mise en concurrence des salariés au niveau national et international ; soit les "investisseurs", c'est-à-dire les spéculateurs de la finance, s'en vont ailleurs faire des profits.

 Cette offensive téléguidée par le MEDEF poursuit deux objectifs majeurs :

 1. En finir durablement avec la part socialisée de notre salaire, c'est-à-dire, notre "Sécu" et notre système de retraite. En effet, les actionnaires considèrent que l'heure est venue d'en finir avec le principe actuel de la cotisation sociale par la suppression de la part des cotisations dites patronales.

Dès lors, le financement serait à la charge exclusive des salariés par une augmentation de leurs cotisations, de l'impôt et/ou de la CSG pour garantir son équilibre; voire par un système de protection par capitalisation, de type anglo-saxon, inaccessible à la majorité des salariés.

 2. Imposer des accords "compétitivité-emplois" par entreprise, chers au précédent Président, avec des suppressions massives d'emplois et une flexibilisation totale des conditions de travail En bref, la casse du code du travail et du Contrat à Durée Indéterminée. Les négociations sont en cours.

Pour nos syndicats CGT, céder à ce chantage déclencherait un séisme social pour les salariés dans les mois à venir.

Alors que les prévisions de trafic sont toujours à la hausse, les actionnaires et les directions d'Air France (AF) et d'Aéroports de Paris (ADP), s'inscrivent dans cette logique : répondre aux exigences de rentabilité définies par les marchés financiers. Air France (plan Transform 2015)annonce la suppression de 5122 emplois et se désengage sur plusieurs aéroports. ADP priorise, par acquisition, une "croissance externe" dans plusieurs aéroports internationaux et réduit l'emploi dans nos aéroports.

La logique actionnariale a un bilan : la contrainte, l’inefficacité, la régression.

Les actionnaires, la finance et les gouvernements successifs, de part la place qui est la leur, portent la totale responsabilité de ces crises systémiques à répétition lorsqu'ils se sont engagés sans retenue dans une stratégie économique mondialisée, sans règles ni barrières commerciales et financières, porteuse d'une logique du "moins disant et moins coûtant". C'est pourquoi, la politique menée par les deux entreprises AF et ADP depuis leur privatisation, est basée sur le renoncement vis-à-vis de l’intérêt public et l’abandon d’une vision de complémentarité.

Dès lors, Air France et ADP, engagés dans un positionnement de leadership mondial, se sont engouffrés dans des pratiques de concurrence effrénée avec les autres grands groupes aériens européens. Leurs seules «variables d'ajustement" : l'emploi, les salaires et les droits sociaux des salariés. Aujourd’hui, les exigences des actionnaires pilotent dangereusement toutes les missions de l’encadrement.

Le bilan de cette logique: une réduction massive d’emplois, une remise en cause des statuts des personnels, un accroissement sans précédent de la sous-traitance et un sous-développement social.

C'est la naissance du "low cost", envahissant le ciel et les aéroports. L'émergence actuelle des compagnies régulières protégées du Moyen-Orient mais dépourvues de protection sociale sérieuse pour leurs salariés découle aussi de cette concurrence commerciale à tout prix.

Dans cette recherche obsessionnelle de leadership mondial voulue par les actionnaires et les gouvernements, le bilan social et économique de la stratégie d'alliance franco-néerlandaise, comme celle de la fusion entre la compagnie néerlandaise KLM et AF ou celle de la prise de participation actionnariale croisée d'ADP/ Schiphol, doit être fait.

Les dirigeants d'Air France, avec leur plan " low cost", ont beau jeu de présenter des chiffres pour dramatiser la situation tout en dédouanant les actionnaires et le gouvernement, ils doivent tous répondre à des questions.

Comment ont-ils pu procéder à cette fusion alors qu'Air France avait un taux d’endettement de 71% et que celui de la KLM atteignait les 195%, et ce, avec deux systèmes de protection sociale totalement antagoniques ? Ainsi, à ce jour, le poids des fonds de pensions du système de retraite néerlandais, dont la valeur s’est effondrée avec la crise financière de 2008, pèse lourd sur les comptes de l'entreprise.

A propos du gouvernement, pourquoi n'a-t-il pas engagé des actions politiques d'envergure au niveau national et européen contre la fièvre spéculative des marchés financiers sur les produits énergétiques qui plombe la note sur les carburants des compagnies aériennes? De plus, pourquoi l'actionnaire principal ne pose t-il pas son veto sur le projet imminent de pilotage du groupe AF/KLM par une holding financière apatride voulu par la finance?

Concernant Aéroports de Paris, les questions ne manquent pas non plus.

Quel est le bilan des objectifs annoncés de l'alliance d'ADP/ Schiphol qui devaient permettre des coopérations et des synergies? Que penser des résultats financiers de cette alliance actionnariale croisée qui, loin d'être donnant-donnant, fait la part belle aux actionnaires, principalement à ceux de Schiphol sur la répartition des dividendes versés, au détriment des investissements opérationnels utiles ?

L'Etat peut-il annoncer vouloir faire une politique en faveur de l'emploi et exiger chaque année une réduction des emplois de la maison mère et du Groupe qui vient encore de se débarrasser de 5,4% de ses effectifs en 2011, alors que les dividendes versés aux actionnaires (l'Etat compris) pour la même année ont encore progressé de 15,9% ?

N'est-il pas temps de s'interroger sur le fait contradictoire que l'Etat s'arroge le droit d'être, à la fois un actionnaire sans scrupule (droit privé) et vouloir représenter les intérêts publics de la Nation? 

La politique destructrice du "moins disant et moins coûtant", de la mise en concurrence des salariés, menée dans nos entreprises, avec comme credo, la « compétitivité », est sans fin.

En réalité, le seul coût qui pèse sur les entreprises et l’économie c'est la contrainte actionnariale et ses pratiques financières. Il faut en sortir.

Il n'y a pas d'issue économique positive sans progrès social.

C'est pourquoi, au cœur de l’indispensable riposte des salariés, nous réaffirmons les principales positions de nos organisations CGT:

1.Le transport est un élément structurantde l'économie nationale. Dès lors, la maîtrise publique doit reprendre la main sur la stratégie économique, financière et sociale de la compagnie Air France mais aussi sur celle d'Aéroports de Paris et de tous les aéroports régionaux. C'est une question de souveraineté : préserver les intérêts sociaux et économiques de notre pays.

2. A l'expérience, les salariés apparaissent bien comme les seuls défenseurs de leur entreprise, dans la mesure où ils n'ont pas vocation à "se tirer un balle dans le pied". Il y a urgence à retirer le pouvoir décisionnel à des actionnaires "sans frontière et sans conscience". Nous posons clairement la question d'une maîtrise sociale et de la place concrète des salariés dans les choix stratégiques de nos entreprises.

3. Enfin, face aux arguments qui sont martelés, jour après jour, par les actionnaires, les dirigeants et le MEDEF sur la nécessité de baisser "le coût du travail", nous posons une question de bon sens. Qui crée toute la richesse dans les entreprises ? La réponse est simple: le Travail et uniquement le travail des salariés! Il ne peut donc être un coût puisqu'il crée la richesse. Ainsi, le salaire, et sa part socialisée (Sécu et retraite), n'est pas un coût mais il a un prix (trop bas).

Nous réaffirmons la supériorité du système français de la Sécurité Sociale, financé par la cotisation prélevée sur les richesses créées par le seul Travail, face au système par capitalisation boursière (fonds de pensions, assurances) dont la valeur peut s'effondrer à tout moment en cas de crise (voir nos collègues hollandais). De fait, notre système, basé sur la cotisation et débarrassé de la prédation du capital - et autres taxes - est un stabilisateur économique et social moderne.

La balle est maintenant dans le camp du gouvernement à qui, ainsi que l’a indiqué Bernard Thibault, il revient de « trancher »entre les revendications « contradictoires » du patronat et celles des salariés.

 

Paris, le 19 septembre 2012

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